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CBNEWS
25 mai 2010

Chatel planche sur un nouveau rythme scolaire

Chamboulement dans le rythme scolaire. Dès la rentrée, une centaine de collèges et lycées expérimenteront un nouvel emploi du temps. Au menu : cours le matin, sport l’après-midi.

 Luc Chatel, le ministre de l’Education nationale, annonce aujourd’hui le nombre d’établissements qui expérimenteront un nouveau rythme scolaire. Les cours seront concentrés le matin, jusqu’à 14h. L’après-midi sera lui réservé aux activités sportives. Les établissements participent à l’expérience sur la base du volontariat. S’ils sont peu nombreux à relever le défi pour l’heure, cette petite révolution dans les emplois du temps pourrait faire des émules.

Quels sont les avantages de ce nouveau rythme scolaire ?

 

Des élèves plus détendus et concentrés en classe. L’objectif de ce nouvel emploi du temps, c’est de permettre aux élèves de mieux vivre leur scolarité. Le rythme scolaire des jeunes français est l’un des plus chargé d’Europe, avec peu de jours de cours, en comparaison de nos voisins allemands ou anglais, mais des journées très chargées. On ne présente plus les vertus du sport. Rrelaxant et épanouissant, il permet de renforcer la confiance en soir et d’inculquer des valeurs comme le respect ou l’esprit d’équipe. Sans oublier que l’activité physique, c’est bon pour la santé, et que les Français ne bougent pas assez.   

L’expérience a-t-elle déjà été réalisée ailleurs ?

Oui, depuis quelques années déjà, une dizaine d’établissements scolaires testent la formule cours le matin – sport l’après midi. Un exemple : le lycée Jean-Vilar de Meaux, en Saine-et-Marne. Là bas, les jeunes ont cours de 8h30 à 14h, puis l’après midi c’est voile, lutte, boxe, escalade… A 17h, c’est le retour en classe pour une heure de soutien. Une expérience qui a fait grimper les moyennes des lycéens de quelques points.

Ce nouveau modèle ne plaît pas à tout le monde. Quels sont les problèmes pointés du doigt ?

Le souci n°1, selon le principal syndicat des professeurs de sport, c’est le manque d’infrastructures. La plupart des centres sportifs sont déjà occupés. Parfois, les trajets pour rejoindre le stade ou la piscine sont plus longs que les cours de sport eux même. Il va donc falloir investir. Autre problème : le coût. Au moins 5 000€ par établissement.
Enfin, il y a aussi le problème de l’encadrement de ces activités sportives. Selon le ministère, pas question de recruter des professeurs supplémentaires. Luc Chatel compte sur les partenariats avec les associations locales, et sur les 3 heures hebdomadaires que tout professeur d’EPS doit à l’union sportive de son établissement.


Le mois prochain s'ouvrira conférence nationale sur les rythmes scolaires. Nouvelles propositions en perspective pour pallier au rythme scolaire trop condensé des Français. Luc Chatel pourrait s’attaquer aux sacro-saintes vacances. Affaire à suivre.

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