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CBNEWS
20 janvier 2010

La vie rêvée de Gainsbourg

sergefilm

Le film de Joann Sfar sort sur les écrans aujourd'hui. Un hommage au héros Gainsbourg. 

C’est son premier film, il a décidé d’en faire un conte. Joann Sfar a laissé pour un temps le monde de la BD pour transposer la vie de Serge Gainsbourg sur grand écran. Une vie rêvée, fantasmée, « héroïque » et non un biopic. Ce qui l’a intéressé dans son sujet « ce ne sont pas ses vérités, mais ses mensonges ». Dépeindre « son » Gainsbourg (formidable Eric Elmosnino, plus connu pour ses rôles au théâtre qu’au cinéma) tel que lui et sa génération l’imagine.
Le film commence par raconter l’enfance de Lucien Ginzburg, un gamin juif dans le Paris occupé, obligé de porter l’étoile jaune alors qu’il se sent seulement Français.
Joann Sfar revient aussi sur le passé d’artiste-peintre de Gainsbourg. Il avait du talent mais pas assez selon lui. Perfectionniste acharné, il finit par détruire ses toiles et se tourner - par hasard - vers une carrière dans la chanson.
Mais le grand sujet du film, ce sont les femmes qui ont inspiré la vie du chanteur poète. Les « femmes de Gainsbourg », Joann Sfar les abordent comme des icônes. De Brigitte Bardot (sublime Laetitia Casta) à Jane Birkin (la disparue Lucy Gordon) en passant par Juliette Gréco (Anna Mougladis) et Bambou (Mylène Jampanoï), elles ont chacune à tour de rôle joué les muses aux côtés de l’homme à la tête de chou.
 

Gainsbourg et sa gueule
L’interprète de
Docteur Jekyll et M. Hyde souffrait d’une schizophrénie feinte ou réelle. Cette part sombre de Gainsbourg, Joann Sfar a choisi de l’incarner par « la gueule », une marionnette au visage mouvant et monstrueux qui vient hanter les nuits du chanteur. Un basculement dans le film, au reflet de sa vie, quand Gainsbourg devient Gainsbarre.
L’autre personnage du film, c’est la musique. Les chansons du génie résonnent dans les têtes. Une musique qui a révolutionné la chanson française en son temps et continue d’inspirer les artistes actuels. Le monde s’est approprié le répertoire de Serge Gainsbourg, fredonné dans le film par les acteurs eux-mêmes. Gainsbourg n’est pas mort,
ne vous déplaise…

Catherine Brezeky, Aude Roulland 

 

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Commentaires
M
Sfar conte Gainsbourg, ou la frustration d'entendre les éloges certainement justifiées pour un film qui ne sera projeté au Québec que bien tard dans l'année.
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